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La collection Patrice Fava 
      
	   
	  Les  ancêtres et les maîtres
	  Les statuettes qui incarnent des ancêtres, proches ou  lointains, des membres de la famille, ainsi que des maîtres spirituels ou  directs sont plus aisés à reconnaître : leur nom, ou celui du donateur,  est précédé d’une appellation indiquant sans ambiguïté la relation qui unit le  commanditaire à la statuette. Dans le cas de relations familiales, nous pouvons  ainsi repérer de grands et lointains ancêtres (Fig. 13), des père et mère, en  passant par des grands-parents, jusqu’à des frères aînés (voir Tableau). La majorité est constituée des pères, suivie par les mères, à  égalité avec les grands aïeuls. Plus surprenant, la famille maternelle occupe  une place non négligeable avec les ancêtres maternelles, les oncles et tantes  maternelles, mais aussi les beaux parents. 
        
                    
		   
		  
            Fig. 13 : le grand ancêtre Wu Yongdao  (1485- ?),  
              statuette consacrée par ses descendants en 1799,  
              h. 36 cm (T0146)  
              ©EFEO 
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       De même que pour les ancêtres, les maîtres  sont dûment signalés. La plus fréquente des relations de maîtrise concerne les  maîtres d’initiation (dushi), autrement  dit des maîtres directs qui par ailleurs peuvent aussi être des parents (pères,  oncles, frères) (Fig. 14). Il y a  bien  sûr des maîtres spirituels (zushi), et  des maîtres relevant du lignage (shizu, shitai, shigong)…  
        
          
		   
		    
            Fig. 14 : Père et maître d’initiation Xiong jun Daotong (1895 ? - ?),  
              h. 18 cm, statuette consacrée  par son fils en 1957  
              (T0537)  
              ©EFEO-Fava 
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